Germain, ton engagement auprès des gens a toujours été le moteur de ta vie.
Ta famille, tes collègues, tes camarades et tes adversaires te reconnaissent cette qualité d’engagement. Pour ma part j’aimerais évoquer ton engagement politique, sans relâche ni demi-mesure.
Très tôt dans ta carrière tu as compris que le prolongement de la lutte syndicale se déroulait au plan politique et c’est fort de cette conviction et du soutien indéfectible de ton épouse et de ta famille que tu es entré dans cette trépidante et passionnante activité.
Ceux qui l’ont côtoyé savent que le Camarade Varone était un homme convaincu et engagé pour la défense des plus faibles et des moins favorisés. Avec opiniâtreté il a défendu leur cause dans les travées du parlement.
Jamais il n’acceptait que l’on rogne sur les acquis sociaux des travailleurs, ni sur les avantages durement obtenus en leur faveur. Même lorsqu’il savait le combat perdu, il allait jusqu’au bout, jusqu’au fond de ses tripes, par fidélité à ses idées. Le Germain politicien, c’était celui qui, bec et ongles luttait pour les petits contre les grands.
Mais cela il le faisait, comme à son habitude, dans la plus grande discrétion. Hormis quelques envolées lyriques, journalistiques et facebookyennes, jamais il ne faisait l’apologie de ses réalisations. Humilité et discrétion. Servir et non pas se servir. Tels étaient ses maîtres mots.
Alors non, aujourd’hui le Camarade Varone n’est pas mort, il vit en chacun de ceux qu’il a aidés et soutenus. En chacun de vous qui l’avez connu ! En chacun de nous qui l’aimions !
Les Camarades feront leur possible pour que l’engagement socialiste continue dans la droite ligne qu’il a tracée.
Les travailleurs ont plus que jamais besoin de cette lutte.
Alors Camarade : Prends le repos bien mérité de tes combats. Ici la lutte continue ! Bon vent camarade, bon vent Germain !
Publié le 26 janvier 2018 dans le Peuple.VS