Cette phrase est reparue récemment dans notre vocabulaire socialiste, à la faveur d’un changement dans la stratégie du parti socialiste suisse. Félicitons nous, le parti socialiste se remémore ses origines et se les réappropries ou du moins il essai, confronté à quelques dissensions interne.
Oui c’est important de parler de lutte des classes, car c’est exactement ce que nous vivons actuellement. Deux classes s’affrontent ; les riches et la nantis, contre la classe laborieuse, le prolétariat.
Seulement le prolétariat est divisé et cette division, provoquée par la classe supérieure, ne profite qu’à cette dernière. Nous, travailleurs, n’avons malheureusement pas conscience de notre force lorsque nous sommes unis, nous préférons notre petit confort personnel et notre fainéantise plutôt que de nous battre. De plus le fait que nous soyons chacun à différents niveaux de richesse nous rend aveugle de la réalité de notre condition.
Nous devons développer cette conscience, la retrouver. Nous devons être ce relais auprès de nos connaissances et de nos proches. Nous devons nous unir dans un seul but, celui de sauvegarder nos acquis sociaux, de les améliorer et d’en conquérir de nouveaux.
Et c’est de cette seul manière que nous arriverons à un résultat qui soit le meilleur pour la majorité des travailleurs et non plus au seul bénéfice de la minorité qui possède la plus grande partie de la richesse.
Camarades, n’oublions pas qui nous défendons, n’oublions d’où nous venons, au risque de nous retrouver dans la même situation que nos voisins français, ou le parti socialiste s’est effondré à cause de quelques énarques et autres technocrates. Nous devons rester un parti de la base qui s’adresse et se fait comprendre de la base !
Que vive le Parti Socialiste ! Travailleurs unissez-vous !
Publié le 5 mai 2017 dans le Peuple.VS à la rubrique « La Jeune Garde »